{"id":1204,"date":"2020-10-15T13:21:45","date_gmt":"2020-10-15T10:21:45","guid":{"rendered":"https:\/\/traduc71.com\/?p=1204"},"modified":"2020-11-25T16:25:16","modified_gmt":"2020-11-25T14:25:16","slug":"et-bien-dansons-maintenant","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/traduc71.com\/fr\/et-bien-dansons-maintenant\/","title":{"rendered":"Et bien dansons maintenant!"},"content":{"rendered":"\n
Beaucoup de choses en Isra\u00ebl sont repouss\u00e9es \u00e0 plus tard. A la fin de l’\u00e9t\u00e9, ce temps se nomme \u05d0\u05d7\u05e8\u05d9 \u05d4\u05d7\u05d2\u05d9\u05dd (ahar\u00e9 hahagim)<\/em>, \u00ab apr\u00e8s les f\u00eates \u00bb. Ce post est tir\u00e9 du livre de Fabienne Bergmann, L\u2019h\u00e9breu parle aux Fran\u00e7ais<\/em>, Editions Lichma, disponible dans les librairies fran\u00e7aises d’Isra\u00ebl, en France et sur le site\u00a0https:\/\/www.lichma.fr<\/a><\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Beaucoup de choses en Isra\u00ebl sont repouss\u00e9es \u00e0 plus tard. A la fin de l’\u00e9t\u00e9, ce temps se nomme \u05d0\u05d7\u05e8\u05d9 \u05d4\u05d7\u05d2\u05d9\u05dd (ahar\u00e9 hahagim), \u00ab apr\u00e8s les f\u00eates \u00bb.Mais que sont les f\u00eates ?Le terme \u05d7\u05d2 (hag) dans la Bible ne s’applique qu’aux trois f\u00eates de p\u00e8lerinage, Pessah, Chavouot et Soukot, mais on le trouve aussi …<\/p>\n
Mais que sont les f\u00eates ?
Le terme \u05d7\u05d2 <\/strong>(hag)<\/em> dans la Bible ne s’applique qu’aux trois f\u00eates de p\u00e8lerinage, Pessah, Chavouot et Soukot, mais on le trouve aussi au sens large pour d\u00e9signer un jour sanctifi\u00e9, \u05d7\u05d2 \u05dc\u05d4’ (hag lehachem)<\/em>, f\u00eate pour Dieu.
Le mot hag, de la racine \u05d7’\u05d2’\u05d2’, s’apparente au verbe \u05dc\u05d7\u05d5\u05d2 (lahoug)<\/em>, marcher en rond ou danser. La danse, nous dit la Bible \u00e0 plusieurs reprises, \u00e9tait partie int\u00e9grante du c\u00e9r\u00e9monial festif. Cependant, la caract\u00e9ristique essentielle et incontournable du hag est le sacrifice, au point que le premier terme d\u00e9signe parfois le second, notamment dans un verset (Psaumes 108 : 27) qui nous a donn\u00e9 l’expression \u05d0\u05e1\u05e8\u05d5 \u05d7\u05d2 (issrou hag)<\/em> o\u00f9 \u05d0\u05e1\u05d5\u05e8ne signifie pas interdire, mais attacher. Cette expression d\u00e9signe le lendemain ou huiti\u00e8me jour de la f\u00eate de Pessah ou de Soukot.
F\u00eate est aussi \u05de\u05d5\u05e2\u05d3<\/strong> (mo\ua724ed)<\/em>. On salue alors son prochain par \u05de\u05d5\u05e2\u05d3\u05d9\u05dd \u05dc\u05e9\u05de\u05d7\u05d4 (mo\ua724adim lesimha)<\/em> \u00e0 quoi l’on r\u00e9pond \u05d7\u05d2\u05d9\u05dd \u05d5\u05d6\u05de\u05e0\u05d9\u05dd \u05dc\u05e9\u05e9\u05d5\u05df (hagim ou zmanim lesasson)<\/em>. Les moadim ne correspondent pas seulement aux hagim, mais aussi aux zmanim (les temps)<\/em>, moed n’\u00e9tant pas seulement un jour de f\u00eate, mais aussi un temps fix\u00e9 \u00e0 l’avance. Les luminaires que Dieu cr\u00e9a le quatri\u00e8me jour devaient \u00eatre des moadim, soit des signes pour fixer le temps. Mo\ua724ed vient de la racine ‘\u05d9’\u05e2’\u05d3 (ya\ua724ad)<\/em>, but, la f\u00eate \u00e9tant fix\u00e9e \u00e0 un temps particulier. Mais une autre signification de la f\u00eate d\u00e9coule de la racine ‘\u05d5’\u05e2’\u05d3 (proche de \u05d9\u05e2\u05d3) <\/em>qui implique une qualit\u00e9 caract\u00e9ristique des jours de f\u00eate o\u00f9 les gens se rencontrent,\u05d0\u05e0\u05e9\u05d9\u05dd \u05d7\u05d5\u05d2\u05d2\u05d9\u05dd \u05e0\u05d5\u05e2\u05d3\u05d9\u05dd\/ \u05de\u05ea\u05d5\u05d5\u05e2\u05d3\u05d9\u05dd<\/strong> \u05d6\u05d4 \u05e2\u05dd \u05d6\u05d4 . C’est pourquoi rendez-vous amoureux, r\u00e9union d’affaire ou conf\u00e9rence ne se concr\u00e9tiseront que si le \u05de\u05d5\u05e2\u05d3 (mo\ua724ed)<\/em> convient.
Nos f\u00eates religieuses sont aussi des \u05de\u05e7\u05e8\u05d0\u05d9 \u05e7\u05d5\u05d3\u05e9<\/strong> (mikra\u00e9 kodesh)<\/em>. On y lit certes des portions de la Thora, mais mikra a ici le sens d’appeler plut\u00f4t que lire, car on appelait le peuple \u00e0 se r\u00e9unir.
Et qu’en est-il de \u05e8\u05d2\u05dc<\/strong> (r\u00e9guel)<\/em>, s’appliquant aux f\u00eates de p\u00e8lerinage? Si on venait alors \u00e0 pied \u00e0 J\u00e9rusalem, la formule \u00ab 3 r\u00e9galim \u00bb n’\u00e9voque ni cette exp\u00e9rience ni le tr\u00e9pied, mais d\u00e9signe les trois fois<\/strong> o\u00f9 se faisait ce p\u00e8lerinage, \u05e8\u05d2\u05dc<\/strong> signifiant aussi \u05e4\u05e2\u05dd<\/strong> (pa\ua724am)<\/em>. Pas question ici de marche \u00e0 pied, \u05d4\u05dc\u05d9\u05db\u05d4 \u05d1\u05e8\u05d2\u05dc (haliha bareguel)<\/em>, laquelle n’a qu’un rapport indirect avec \u05e2\u05dc\u05d9\u05d9\u05d4 \u05dc\u05e8\u05d2\u05dc(\ua724aliya lareguel)<\/em>, le p\u00e8lerinage. Les habitu\u00e9s de la marche qui chantent \u00ab Un kilom\u00e8tre \u00e0 pied \u00bb ou la \u00ab chanson des carabiniers \u00bb savent qu’il n’y a rien de tel pour marquer le rythme que de \u2026 \u00ab mettre un pied devant l’autre, gauche, gauche \u00bb ou, dans la version h\u00e9bra\u00efque, \u00ab une fois, deux fois \u00bb, le concept r\u00e9guel servant alors \u00e0 compter. Dans un m\u00eame esprit, \u05e4\u05e2\u05d9\u05de\u05d5\u05ea \u05dc\u05d1 (pe\ua724imot lev),<\/em> les battements du c\u0153ur, sont le mode de compter originel et le plus naturel qui soit.<\/p>\n\n\n\n